22 février 2009

La grève des PTT de l'automne 1974

Une importante grève des PTT eu lieu à l'automne 1974 et dura près de 6 semaines (octobre/décembre).

Elle débuta le 17 octobre 1974 au tri postal du PLM (Gare de Lyon) puis se propagea en cascade dans tous les bureaux-gares parisiens, qui étaient des centres de tri et des centres de transit pour l'essentiel des échanges postaux entre Paris et le reste de la France. Chaque bureau-gare parisien (PLM, gare d'Austerlitz, gare Montparnasse, gare Saint-Lazare, gare du Nord, gare de Paris-Est) était "tête de ligne" des divers services ambulants ferroviaires, qui drainaient et triaient le courrier de leur zone de route.

À ces bureaux-gares se rattachait Paris-Brune, un centre traitant essentiellement du courrier d'entreprise et celui de la banlieue parisienne. Dès le 22 octobre 1974, la grève y était générale et elle provoqua progressivement la paralysie du pays.

Comme ce fut le cas lors des évènements de mai 1968, le Service de la Poste aux armées, qui n'était pas touché par cette grève, prit en charge un certain nombre de correspondances commerciales.



Correspondance commerciale de Paris pour Bordeaux, expédiée via le bureau postal militaire "PARIS ARMEES 01" et la Chambre de commerce de Bordeaux (30 octobre 1974)

1 commentaire:

  1. Eh oui souvenir , j'étais au 501 RCC de Rambouillet et parfois nous étions appelé pour des actions non militaire, chercher des mômes perdus en forêt, relever les barres de jumping à Jouy en Josas, faire rabatteur pour la chasse présentielle puis monter un centre de tri militaire en 2 jours et commencer à trier le retard de la poste déjà considérable, où était ce centre ??, à l'est de paris c'est sûr, nous dormions dans un fort , lequel ?? Romainville, Charenton ne connaissant pas la région à cette époque je ne vois pas.
    Nous allions boire un verre dans un café où étaient les grévistes, nous discutions avec et ils comprenaient que nous ne pouvions pas faire autrement.
    Un directeur était venu nous féliciter, à l'époque je n'avais guère apprécier car le travail n'avait pas été réalisé sérieusement, on pouvait voir des coups de pieds dans les colis pour aller plus vite.

    RépondreSupprimer