17 mai 2008

La dissolution de l'agence postale militaire de la marine "83800 AMIRAUTE TOULON MARINE"

L'agence postale militaire de la marine "83800 AMIRAUTE TOULON MARINE" a ouvert ses portes le 1er juin 1992 afin de desservir la Préfecture maritime de Toulon.

Elle fut rattachée au bureau postal naval de Toulon devenu, le 1er janvier 2003, bureau postal interarmées.

L'agence postale a été dissoute le 30 avril 2008 au soir.



Enveloppe avec cachet illustré de l'Amirauté de Toulon, cachet de l'agent postal
Laurent GOUDY et timbre à date du dernier jour d'ouverture de l'agence
postale militaire de la marine "83800 Amirauté Toulon Marine" (30 avril 2008)


LES PRÉFECTURES MARITIMES

Rôle du préfet maritime :

Sur la mer depuis les côtes de métropole jusqu'en haute mer, l'Etat dispose d'un représentant unique, le préfet maritime. Il est d'abord le garant du respect de la souveraineté et de la défense des intérêts de notre pays. Il veille notamment au maintien de l'ordre public et à une utilisation juste et harmonieuse des richesses de la mer.

En droit, le territoire français s'arrête à 12 milles marins (environ 22 km) des côtes ou des îles, mais les intérêts de la France vont bien au-delà.

La plupart des activités maritimes, le commerce, la pêche, l'exploitation des fonds marins entre autres, se déroulent en haute mer, tout comme nombre d'activités et de trafics illicites.

Compétences du préfet maritime :

Si l'appellation est ancienne et date du Consulat, les compétences et l'étendue des responsabilités actuelles du préfet maritime ont été définies en 1978. Elles ont été renforcées et mises à jour par un décret du 6 février 2004 qui est le texte d'organisation actuellement en vigueur.

Il y a trois préfets maritimes en métropole. Le préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord a son siège à Cherbourg. Le préfet maritime de l'Atlantique exerce ses fonctions depuis Brest, et le préfet maritime de la Méditerranée depuis Toulon.

Outre mer, le représentant de l'Etat en mer est le préfet ou le haut-commissaire, assisté du commandant local de la marine.

Missions :

Le préfet maritime est avant tout responsable de la sauvegarde de la vie humaine en mer. Les directeurs des CROSS (Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage) ont délégation permanente de sa part pour conduire les opérations de sauvetage.

La sécurité de la navigation fait également partie de ses missions. Il détecte les situations anormales pouvant entraîner des accidents, il organise l’assistance aux navires en difficulté et, en cas de nécessité, il peut imposer à un navire qu’il estime menaçant de se faire remorquer vers un abri ou dans un port.

Le préfet maritime établit des plans d’urgence et de secours qu’il teste régulièrement par des exercices.

Le caractère international de la mer et l’éloignement des côtes favorisent le déroulement d’activités illicites en haute mer, qui peuvent affecter notre pays. Le trafic de stupéfiants ou d’armes, l’immigration clandestine et les manœuvres terroristes font partie des menaces permanentes que le préfet maritime doit parer en mer.

Le plan national VIGIPIRATE connaît en mer des développements particuliers et la vigilance mobilise sous son autorité les administrations, les ports et tous les moyens, publics ou privés, de surveillance maritime.

La sûreté en mer, c’est aussi le maintien de l’ordre public, notamment lors de conflits entre pêcheurs, ou la répression des pollutions volontaires par les navires (déballastages).

Le souci d’une mer propre n’est pas nouveau et lorsque les mesures de sécurité maritime n’ont pas permis d’éviter une collision ou un accident, le préfet maritime est traditionnellement en charge de lutter contre la pollution occasionnée, avant qu’elle n’atteigne le littoral.

Devant la pression de plus en plus importante des activités humaines sur la bande marine côtière, le préfet maritime a reçu une responsabilité dans la régulation de ces usages afin de permettre leur compatibilité avec le maintien de la qualité du milieu marin. Pêche, rejets de déblais de dragage des ports, extraction de sables et de graviers marins, implantation d’éoliennes en mer, autant d’usages qui s’appliquent à un milieu fragile et à la régulation desquels le préfet maritime doit participer.

Moyens :

Le préfet maritime tient du premier ministre dans les eaux territoriales un pouvoir réglementaire. Il prend des arrêtés préfectoraux pour organiser les activités en mer, limitant la vitesse, instituant des chenaux de navigation, interdisant la navigation dans les zones dangereuses etc.,…

En association avec les maires, qui exercent dans la bande littorale des 300 mètres la police de la baignade et des activités de plage, le préfet maritime organise la sécurité des activités balnéaires en établissant des plans de balisage.

Enfin, en cas d’urgence, le préfet maritime peut procéder par injonctions pour faire cesser un trouble à l’ordre public.

En tant qu’autorité administrative, le préfet maritime n’a, en propre, aucun moyen naval ou aérien. Il dispose en revanche pour accomplir ses missions de tous les moyens des différentes administrations, et des canots de sauvetage de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer). Les principaux services en mer sont les affaires maritimes, les douanes, la gendarmerie, et la marine nationale, qui en plus de ses bâtiments et de ses aéronefs, affrète au profit du préfet maritime des navires spécialisés, remorqueurs de haute mer ou bâtiments de lutte anti pollution.

Le préfet maritime peut également faire appel aux centres opérationnels des administrations, au premier rang desquels se trouvent, le CROSSMED qui dépend des affaires maritimes, aux sémaphores de la marine, aux hélicoptères de la sécurité civile, etc…

(Sources : site internet de la Préfecture maritime de la Méditerranée)

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